Les lieux
Big-City
Si on comparait certaines villes à des fourmilières, New-City en faisait partie. En pleine apogée, c'était la métropole la plus grande, la plus habitée, la plus huppée. Rien ne faisait plus chic que dire qu'on y vivait. C'est là que les immeubles étaient les plus hauts, les bâtiments les plus modernes, les magasins les plus branchés. On comparait souvent le maire de la métropole au maître du monde. Telle était la grandeur de la ville ... avant. Et le choc fut d'autant plus terrible lorsque la totalité de la ville ne devint que carcasses fumantes. La cité autrefois chatoyante de couleur est aujourd'hui nimbée d'une terrible couleur verdâtre. Les odeurs de hot-dog, de pain, d'épices, de cigarette sont maintenant remplacées par une écœurante odeur de pourriture et de fumée. Ce ne sont plus les traders ou les stylistes qui s'y disputent, mais des gangs qui se déchirent pour trouver de la nourriture ou des vêtements, miraculeusement épargnés. La ville la plus célèbre du monde l'est toujours, mais maintenant on l'évite le plus possible...
Camp de réfugiés Le "camp de réfugiés" est en fait une sorte d'énorme souterrain. Il a été aménagé par les survivants des villes touchées par le désastre. Ils ont vite étaient rejoins par les habitants des villes proches. Aujourd'hui, ils sont plus d'un million à se serrer comme des sardines, tremblant dans l'attente d'une autre catastrophe. Mais se terrer ne fait pas vivre, et il a bien fallu s'organiser. Toutes les semaines, un raid de 10 adultes sort à l'air libre, et cherche de la nourriture, des habits, ou quoique soit d'encore utile. A l'intérieur, il règne un semblant de calme : il y a un lieu qui sert d'école, où les enfants se retrouvent, et où un adulte leur lit un livre, ou leur parle d'avant. Cependant, il reste beaucoup de problèmes à régler dans l'organisation : comme le problème des toilettes, d'endroit pour se laver, pour cuisiner ... Bref, ils ont encore beaucoup à faire. D'autant plus qu'il arrive que des bagarres éclatent entre plusieurs réfugiés, et les dégâts dans les campements sont généralement très conséquents ...
Les plainesLes plaines... Un endroit accueillant, chaleureux où l'on croise des familles piqueniquer et es amoureux se promener... Ou du moins c'est ainsi que les plaines auraient pus être avant... Avant la catastrophe. En effet, elles ne sont aujourd'hui ni verdoyante ni chantantes mais bel et bien morte et silencieuse. Néanmoins, ce lieu étant l'un des rares endroit proposant un lac non touché, ou presque, par les radiations, on y rencontre un grand nombre d'individus et d'animaux venus remplir leur gourde et s'hydrater un instant. Un instant de bonheur ? Oh non... Ni croyais pas pauvres mortels car ici, comme par tout ailleurs, la menace règne et vous attends...
Green Valley
Le seul lieu où vous pourrez trouer un peu de verdure. Autrefois belle montagne verte, le lieu est depuis longtemps devenu aussi sombre que le reste du monde. Toutefois, ayant toujours était dépourvu de ville, la vallée a évité la plupart des conflits et bombes dévastatrices et est ainsi le lieu le plus verdoyant et végétal encore existant. La nature semble même s'être accommodé des restes humains qu'elle recouvre peu à peu...
Le Bois JoliLorsque l'on voit ce bois, on se demande bien pourquoi il s'appelle ainsi. C'est vrai, comment peut-on qualifier de joli quelque chose d'entièrement calciné ? Bonne question. Mais en fait, le bois a tout simplement gardé son nom d'avant. Du temps où il était verdoyant, du temps où il abritait des écureuils, des oiseux, du temps où l'on allait y pique-niquer et s'y promener. Aujourd'hui, il est bien difficile de retrouver un quelconque endroit agréable dans ce bois. En effet, depuis la guerre nucléaire le Bois Joli n'est plus qu'un ramassis de cendres, de branches brûlées qui pendent désespérément vers le bas, touchant même le sol. Plus aucun oiseau ne s'y arrête, ils ne tentent même pas de trouver un vers de terre, qui serait enfoui sous la terre sèche. Lui qui était avant n lieu de plaisir, tout le monde l'évite, car il symbolise bien trop ce que l'on a perdu ...
La routeLa route est en fait un vieil autoroute détruite et désormais emprunter pour rejoindre les restes des vieilles métropoles. Il n'y a donc pas grand chose à en dire si ce n'est le fait que là, comme ailleurs, les Sichia rôdent afin de dérober et tuer les derniers malheureux pendant que les dealeurs se regroupent dans de petits coins sombres afin d'échanger leurs quelques trouvailles.
Le terrain vagueDans un monde détruit on pourrait se demander pourquoi nommer un lieu ainsi. En effet, puisque aujourd'hui tout endroit est un terrain vague, pourquoi donner cette appellation à un lieu unique !? Le terrain vague est en réalité tout ce qui reste de nos vieux océans. Étant depuis longtemps asséchés, on ne trouve désormais plus que quelques marres et lacs d'eau salée et contaminée. Parallèlement, un territoire sans fin s'étant sur des milliers de kilomètres en ne proposant que sables et cailloux. Néanmoins, si vous avez la chance de vivre assez longtemps pour y arriver, au bout de cette terre morte se trouve un reste d'océan. Celui-ci de la taille d'un grand lac est en fait la barrière dressait entre "l'eldorado" et le monde. Ainsi, ce petit lieu ne semble que peu touché par la catastrophe et, à mesure que vous y nagerez, vous découvrirez de l'eau pure et profonde entourant la superbe île des milliardaires !
Happy-World Peu de temps avant la catastrophe que nous connaissons, une centaine de millionnaires a prévu le coup. En effet, ils se sont regroupés dans une immense réserve souterraine, surprotégée. Mais ils ont eu le temps de tout organiser, eux. Ils ont ainsi crée une sorte de Paradis sur Terre, Happy-World. La cité est particulièrement agréable, entièrement aménagée, hygiénique, moderne, confortable. On ne peut que remarquer l'énorme différence entre la ville et le camp de réfugiés. Tous les riches habitants possèdent une grande maison, avec jardin, et la plupart ont eu des enfants. Ses enfants ont grandi dans ce monde de paix, à l'abri de l'horreur du monde extérieur. Ils sont désormais adultes, et rares sont ceux qui savent ce qu'il se passe dehors. Pire, rares sont ceux qui savent qu'il existe un
dehors.
